La photographie de base est une discipline palpable et mesurable en 2 dimensions.
Elle est l’expression d’un monde qui se définit par l'écoute sensorielle.
Imaginez une crise de bacon d'un ti-loup de 2 ans devant ma caméra. On a une maman qui a dans le cœur, dans les yeux et dans sa parole, la perfection ultime de son enfant et a côté un papa où, son honneur est attaqué par la situation chaotique et qui souhaite à tout prix ramasser son kid par le bras et sortir à tout jamais du studio.
Sous mon regard, on appelle ça : travailler sous pression.
Avant d’arriver au résultat que l’on connaît d’une photographie, le chemin est parsemé d'expérience les plus enrichissantes les unes que les autres.
L'environnement
Les attentes
Les perceptions
Les illusions
Les émotions
La performance
La maîtrise
Les tendances
Les attentes
Le besoin de reconnaissance et j'en passe.
Mais surtout, il ne pas oublier la nécessité de lâcher prise pour atteindre le moment présent.
Il est là le bonheur. Dans l'observation silencieuse d'une scène à moitié dévoilé.
Parce qu'être photographe est un grand pouvoir. Nous ne savons pas comment le modèle archivera son image personnelle dans le temps. Elle peut être positive comme négative. Cette responsabilité lui appartient. Je ne peux m'empêcher d'y penser. L'émotionnelle l'emporte.
Je vends aux gens une photographie qui passera de génération en génération et qui occasionnera une multitudes d'émotions chez des centaines de personnes. Il est donc de mon devoir de donner le meilleur de mon cœur afin de réaliser un portrait qui poussera son sujet dans la part positive de lui-même.
Un maître de la photographie, arrive à moduler une image qui n’existe que dans sa tête. Il arrive à cristalliser une essence qui vibre au son de l’invisible. Il doit avoir la capacité de passer de la tête au cœur et de refaire le trajet dans le sens inverse.
Un portraitiste, comprend le langage de l’incommensurable non-dit. Il écoute avec ses sens, ce que tout individu veut garder dans l’ombre. Il est multidimensionnel.
Le photographe doit accepter de bousculer le confort de l'autre pour l'inviter tranquillement à lui livrer le meilleur de lui-même. La face caché qui fait de lui un être authentique.
Ce n'est que dans cette zone qu'il pourra être et devenir le plus beau portrait du monde.
Le regard du portraitise est une vision de la vie translucide. Il voit ce qui se touche, ce qui s’entend, ce qui se ressent mais surtout ce qui n’existe pas...ENCORE.
Comme est-ce possible ? Il anticipe. Il comprend les chemins réalisables de l’intention. Il imagine les probabilités et les possibilités d’une énergie propulsée par un comportement. Il reconnaît la valeur d’un rayon lumineux de l'esprit et de son chemin parcourus.
La personne qui se trouve devant lui à une carte du monde. Toute carte qui existe à une capacité de lecture. Et cette lecture, que le photographe réussit à décortiquer, est une écoute multiple et sensorielle.
Chaque photographe a son parcours. Certains vont opter pour le bruit des silences alors que d’autres seront experts dans le bruit des apparences. Le talent versus la technique
L’expertise devient alors différente il en va de SOI.
La plus grande qualité de l’écoute est le silence et l’acceptation de ce qui est présenté. Le grand principe du recevoir. L'ultime lâcher prise.
La photographie est avant tout une relation avec sa nature interne. Elle est l’immortalité d’une communion entre l’émotion et sa vérité.
La photographie comprend le langage inédit de l’immatériel. Elle se fige à l’émulsion d’un regard et peut transporter dans son voyage toute une panoplie de réaction en chaîne. Son moyen de transport est l’émotion.
Un photographe sait reconnaître la valeur des émotions ressenties. Il sait que le vrai portrait se trouve dans son voyage subtil.
Quand vous faites le choix d'un photographe. Vos yeux vont choisir l'image et votre cœur va instinctivement accepter qu'une âme voit en vous le plus intime de votre portrait. Votre authenticité.
Êtes-vous prêt à lui faire totalement confiance ?
Avec Amour.
Veronique.
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